Archives des étiquettes : Fun Cup 2018

Les 8 heures de Nogaro, une course de …..4 heures !

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Après les péripéties météorologiques du matin, la direction de course décidait de relancer la course à 13 heures pour une durée de 4 heures. Pour éviter les réclamations en tous genres des concurrents, le Directeur de course imposait que les voitures repartent – sur la grille de départ – conformément aux résultats des essais, et non pas en fonction du classement constaté à l’arrêt de la course du matin. Et pour cause, la course du matin n’étant pas considérée comme une course, et donc ne faisant pas l’objet d’attribution de points. Un revers pour la 160 qui partie de la 54ème position sur la grille de départ était revenue – sous safety car – en 35ème position à l’arrêt des hostilités du matin, à cause du brouillard. Et oui, quand on gère bien les changements de pilotes et les ravitaillements, on gagne du temps. Certes, une course doit se gagner sur la piste, mais la stratégie dans les stands ça compte. Tant pis, pour ce second départ, tout était donc à refaire.

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La visibilité n’était pas au rendez vous ! – 8 heures de Nogaro 2018

13H00, relance de la course ou vrai départ, c’est selon, avec Stéphane TREMIER au volant. Départ prudent pour ne casser l’auto dans les premiers tours, surtout que quelques concurrents étaient particulièrement remontés après l’interruption. Et en même temps (ça me rappelle un slogan présidentiel !) Stéphane n’amusa pas le terrain, et réussit à reprendre près de 10 places lors des 40 minutes de son relais. Stéphane se sentait tellement bien dans la voiture qu’il réalisera même le meilleur temps du weekend de la 160, en 1’48’’. Quand on sait que les meilleurs – vous savez ceux qui gagnent tous les weekends – roulaient en 1’45’’, la performance est à souligner.

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La 160 avant l’interruption de la course – 8 heures de Nogaro 2018

Coté Zosh Compétition, si la 82 prit un excellent départ avec au volant Antoine WEIL, un moniteur de la formation « Driving Koncept » de Lédenon, plus habitué aux performances des « LMP3 « , excusez du peu, du coté de la 412, le survolté « Paulo » auteur d’une belle performance aux essais, ne put éviter le contact avec une autre voiture, et dut repasser par les stands pour une réparation de plusieurs minutes, mettant fin aux espoirs de l’équipage de bien figurer au classement de la course. La voiture repartit en 57ème position. Pas simple.

Pour la 160, le plan de marche arrêté par l’équipage semblait respecter, et la voiture effectua une remontée dans le classement, de la 54ème place, jusqu’à la 30ème, avant que Pascal – prit par une envie soudaine de nature – décide de quitter la piste pour une excursion dans l’herbe juste en face des stands. Toute l’équipe de l’autre coté du muret des stands retint son souffle, avec l’espoir que la voiture ne s’arrête pas dans le mur, ruinant ainsi tous les espoirs de cette dernière course. Plus de peur que de mal, puisque la 160 reprit le cours normal de la course sur ….la piste. Mais au passage, la voiture noire et verte avait perdu 5 places. C’est dire que les écarts étaient faibles entre les concurrents. « Je suivais une voiture un peu moins vite – déclara Pascal  – et je voulais la prendre à l’aspiration dans la ligne droite, mais je suis sorti trop large de la courbe à gauche avant la ligne droite des stands, et je suis parti sur l’herbe ». Rien de grave, à part peut être pour l’égo du pilote rennais, faisant ainsi une démonstration de son manque de prudence, en l’espèce.

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La 82, la meilleure des « Zosh » à Nogaro – 8 heures de Nogaro 2018

Les « runs » suivants n’apportèrent pas grand-chose à la course, si ce n’est que l’une des voitures de tête – la 413 – alors 3ème du classement de la course tomba en panne d’essence à 3 tours de la fin de course. Stratégie quand tu nous tiens.

La 160 a passé la ligne d’arrivée en 36ème position, deuxième voiture du Zosh Compétition au classement général de la course, derrière la 82 en     21ème position, et devant la 412 qui termine en 55ème position.

Déjà la 7ème course et dernière d’une saison 2018 « à oublier » pour Pascal ROUX. « Trop d’accidents, de sortie de piste et de réparations en tout genre ». Il est vrai qu’en comparaison des saisons passées, le classement final du championnat 2018 ne sera pas en progression.

Allez vite pensons à 2019, une nouvelle histoire à écrire.

Texte & Photos : FC

Fun Cup : 8H du Castellet, le Zosh Compétition en force !

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Ce weekend se dérouleront les 8 heures du Castellet de Fun Cup, dont le départ sera donné dimanche 9 septembre à 9H00. Ce ‘est pas moins de 6 voitures qui seront alignées par l’écurie mancelle Zosh Compétition. De mémoire d’observateur, nous n’avons jamais enregistré autant de voitures dans l’écurie dirigée par Jean René DFOURNOUX.

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A l’image des 8 heures du Mans où étaient engagées …5 Fun Cup « Zosh »

 

On retrouvera donc les habituelles « 82 », « 160 », « 412 » lesquelles partageront le stand du « Zosh » avec la « 29 », de retour après une longue éclipse, son propriétaire ayant fait le tour ….de trop, mais également les « 275 » et « 276 » aux mains de pilotes occasionnels.

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La « 29 » de retour au Castellet

Si l’on ajoute les 2 Mitjet engagées par le team sarthois, la « 40 » et la « 74 », dont la course aura lieu samedi 8 septembre en levée de rideau de la Fun Cup, c’est au total 8 voitures dont les mécaniciens devront s’occuper au cours du weekend. Il y aura du travail, à n’en pas douter.

Texte et Photos : FC

25 heures de Spa 2018 : Fin de carrière pour la 160 ?

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Le début de course avait été conforme au tableau de marche de l’équipe Formula Concept. La voiture – alors pilotée par Maxime ROBIN – avait même pointé en 3ème position au classement général après deux heures de course.

Une première « alerte » dans la nuit avait rappelé à toute l’équipe, qu’une course d’endurance – à fortiori de 25 heures – ne se gagne que lorsque le drapeau à damiers est passé. En effet, au cours de son premier relais – dans la nuit – Cyril PINAUD, un des quatre mousquetaires de la 160, avait « flirté » avec le mur du fameux raidillon. plus de peur que de mal, et Cyril put ramener la voiture aux stands pour une réparation sommaire. Certes, le train avant avait pris un choc, le volant se trouvant « décalé », et la voiture devenue instable au freinage, mais pas de quoi affoler les pilotes.

Malheureusement à 8H00 du matin ce dimanche, la voiture – alors pilotée par Maxime ROBIN – quittait la piste dans ce …..fameux raidillon à 180 km/h. Pas le temps de comprendre, et la voiture heurtait le mur de pneus de face, réduisant à néant les efforts de l’équipe, et signifiant l’abandon de la 160 pour la deuxième année consécutive.

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La 160 en haut du « raidillon après sa sortie de piste – 25 heures de Spa 2018

Maxime sortait seul de la voiture et était transporté au « médical center » pour être examiné par un médecin et passer quelques radios. Plus de peur que de mal, puisque le pilote manceau rejoignait le stand Zosh Compétition quelques minutes plus tard. Là, était bien l’essentiel, que le pilote ne soit pas blessé.

Entre temps, la voiture – elle aussi – avait regagné le stand mais sur un camion plateau. Le verdict ne tardait pas à tomber. Le chassis ayant subit un choc violent n’avait pas résisté, et déclaré bon pour la « casse ».

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Les « restes » de la 160…..qui a vécu – 25 heures de Spa 2018

A suivre !

Texte & Photos : FC

25 heures de Spa 2018 : Le départ sera donné à 16H00

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120 voitures s’élanceront cet après midi à 16H00 (heure belge !) pour deux tours d’horloge….plus une heure. La météo semblant du coté de la course cette fois, le soleil devrait être présent tout au long de l’épreuve, qui se déroule – d’habitude – très souvent avec une partie de pluie.

La 160 partira en ….42ème position, après avoir signé le ….32ème temps aux essais qualificatifs de vendredi en 3’00. Une pénalité pour vitesse excessive dans les stands, dont l’équipage français se serait bien passé. Mais la course est longue et la position sur la grille aussi flatteuse soit elle, n’est pas synonyme de bon résultat. Il faut d’abord finir la course, et 25 heures c’est long !

A suivre !

Texte & photos ; FC

25 heures de Spa 2018, la parade supprimée !

 

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C’était pourtant un événement dans la course, devenu une tradition….. Avant le début de la course les vérifications techniques se faisaient sur la place principale de Stavelot, ville qui jouxte le circuit ardennais de Spa. Cette « célébration » façon place des jacobins pour les 24 heures du Mans, avait l’avantage de voir la centaine de voitures prendre la route pour se retrouver au milieu de la ville où tous les habitants venaient participer à la fête.

 

Et bien pour 2018, plus de descente en ville. Peut être l’accident de l’année passée faisant un blessé parmi les mécaniciens en est la cause ? C’est toutefois bien dommage !

Article & Photos : FC

21ème édition des 25 heures de Spa de fun cup, ce weekend !

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C’est effectivement la 21ème fois que les VW Fun cup se retrouveront sur le circuit de Spa Francorchamps pour la course la plus longue du monde en circuit, les 25 heures de Spa. A l’origine, cette course devenue mythique dans le sport automobile, s’appelait les « 3000 kilomètres de Spa », en rapport avec la distance parcourue sur …..le temps de la course. Mais le marketing a ses raisons que la raison de la course automobile connait, et le nom fur changé. certes, une course de 24 heures aurait pu être disputée, mais l’ACO titulaire de la marque « 24 heures du Mans » n’aurait pas vu cela d’un très bon oeil, et en plus pour se démarquer, rajouter une heure, et devenir de fait la course la plus longue du monde en circuit……

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Le fameux raidillon de l’eau rouge – circuit de Spa francorchamps 

Mais revenons à l’essentiel et à cette 21ème édition. 115 voitures sont attendues ce vendredi pour les premiers essais qualificatifs  qui se dérouleront en deux manches. la première de 12H40 à 14H40, et la seconde de 18H15 à 20H15. La course débutant ce samedi à partir de 16H00 pour 25 heures, soit jusuq’à dimanche à 17H00.

Coté Zosh Compétition, 4 voitures seront engagées. la 160, la 275, la 276 et la 412. Quelques belles « pointures » s’aligneront au sein du team manceau, avec notamment Mathieu LAHAYE, déjà vu en sport prototype, notamment aux 24 heures du Mans, sur la 275, et Maxime ROBIN, aligné à la course d’ouverture des 24 heures du Mans 2018 « Road to le Mans », sur la Norma numéro « 72 », avec laquelle il a remporté les 4 heures de Dijon, le weekend dernier.

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Cyril PINAUD déjà présent au volant de la 160 en 2016 – 25 heures de Spa 2016

La « 160 », parlons en qui sera menée par Pascal ROUX et Charles EMME, les pilotes habituels du championnat de France de la spécialité, renforcés pour l’occasion par Cyril PINAUD, et …….. Maxime ROBIN, en remplacement de Didier HOUAL forfait.

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Maxime ROBIN récent vainqueur des 4 heures de Dijon en VdeV

A suivre !

Texte & photos : Formula Concept

12H de Magny Cours : La 160 marque des (gros) points !

Circuit de Magny Cours

Les 12 heures de Magny Cours 2018 n’auront en rien ressembler à l’édition 2017 pour la Fun Cup 160. Qualifiée en 60ème position l’an dernier, la voiture bleue et noire avait terminé la course à la 27ème place. il est vrai que cette année avec une recrue de la qualité de Maxime ROBIN, venu « assiter » deux des pilotes habituels de la voiture, à savoir Pascal ROUX et Charles EMME, la donne était un peu différente. Essais qualificatifs clôturés en 15ème position, et 13ème à l’arrivée de la course, après avoir figuré en 3ème position au classement général.

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La 160 figura même en 3ème position – 12H de Magny Cours 2018

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La 160 en route vers le meilleur résultat de sa « carrière » – 12 H de Magny Cours 2018

Le déroulé des 12 heures de Magny Cours est assez spécifique, par rapport aux autres courses de la saison. En effet, alors que les concurrents disposent de deux jours – au moins – pour s’exprimer sur les autres circuits, à Magny Cours, les essais et la course sont concentrés sur une seule et même journée. Celle-ci – le samedi – commence à 8H00 par les essais qualificatifs (la séance d’essais libres est supprimée) pour une durée de trois heures. A 11H00, les mécaniciens reprennent les voitures en main pour la révision d’usage (changement des pneus, des plaquettes de frein, ajustement des niveaux, et un « check » complet de la voiture) pour la remettre à disposition du pilote qui prend le départ, en 45 minutes, les voitures devant être en pré-grille à 11H50. Pas de place pour l’improvisation, ou le temps de finir la préparation de la voiture le jour de la course. Pour le team Zosh Compétition, pas ce genre de problèmes, les voitures étant préparées soigneusement dans l’atelier du Mans avant chaque course. Et quand on exhibe les statistiques de fiabilité de l’écurie, aucun doute sur le soin apporté à chaque voiture.

Les essais ont donc débuté à 8H00, le samedi matin. Contrairement à l’habitude ancestrale…..ce n’est pas pascal ROUX qui a éffectué les premiers tours de course, mais bien Maxime ROBIN. A cela deux raisons. La première ne surprendra personne, il était le weekend dernier, le pilote le plus rapide engagé sur la 160. La seconde raison tient à la technique automobile. C’est dans les premiers tours des essais que se concentraient les éléments pur permettre au jeune pilote de réaliser une performance. Après quelques tours de chauffe, Maxime rentrait aux stands se plaignant d’une voiture « a peu près ». « Elle n’est pas stable au freinage, et elle s’écrase dans les virages » constatait le pilote manceau. JR, le boss, prenant la décision de durcir le train avant, avant de renvoyer Maxime en piste. Le résultat ne se fit pas attendre avec le 9ème chrono. Les deux autres pilotes passèrent à leur tour sur la piste avec – il faut bien l’avouer – moins de panache. Mais force est de constater que les chronos s’améliorent de course en course, et les deux compères habitués de la 160 n’était pas ridicules. Toutefois, le temps incertain se réchauffait au fil des heures et ne permettait pas à Maxime, en remontant dans la voiture d’améliorer son temps. Comme d’autres ne l’avait pas attendu, la 160 pointait malgré tout à une belle 15ème, juste derrière la 412, une autre voiture Zosh compétition qui étonnait par des performances peu habituelles de ses pilotes. l’explication venait du mercenaire Jean René DEFOURNOUX qui décrocha la performance aux essais, étant inscrit en pilote « star » sur la 412 et la ….160.

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Les bagarres en peloton furent intenses tout au long de la course – 12H de Magny Cours 2018

Tout ce petit monde se retrouvait à l’heure dite sur la grille de départ pour entamer les 12 heures de course. Maxime fidèle à sa réputation prit un départ ….rapide et gagnait deux places dans le premier tour. Las, trois des quatre voitures d’une même équipe – toutes au couleurs de Honda Finances – provoquaient un accident laissant deux des voitures sur le carreau. A peine un tour de course, et déjà deux abandons. Peut être serait il utile de rappeler à chacun ce qu’est une course d’endurance……

Drapeau jaune, safety car, et quelques tours de perdu pour Maxime et les stratèges de la 160 qui espéraient remonter vers le haut du classement très rapidement. Une fois la course relancée, Maxime reprit son rythme de grand prix et remonta dans le classement pour arriver au terme de son relais à la 3ème place du classement général. Certes ce classement était obtenu à la faveur des ravitaillements, la stratégie appliquée à la 160 envoyant maxime au bout de la « fenêtre » de ravitaillement.

Les pilotes suivants – dans l’ordre Pascal et Charles – moins rapides avaient pour ambition de ne pas perdre trop de places. Contrat rempli pour les pilotes de la 160 qui ne perdirent que peu de temps pendant leurs relais.

Les relais se succedèrent jusqu’à ce que le temps incertain vienne compliquer la donne, avec quelques gouttes de pluie. Heureusement celle-ci arriva en même temps que Maxime reprenait le volant de la 160. Bon sur le sec, peut être encore meilleur sur sol mouillé, Maxime n’attendit pas pour faire parler la poudre du chrono. Il prit régulièrement l’ascendant sur des pilotes plus chevronnés que lui, et notamment ceux de la voiture de tête – la 277 « une belge » – auquel Maxime prit jusqu’à 8 secondes au tour, dans ces conditions difficiles.

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De jour ou de nuit, Maxime toujours rapide ! – 12H de Magny Cours 2018

Temps incertain, des pilotes moins efficaces sur piste humide, la décision de sortir le « joker » fut prise, et au lieu de retrouver Pascal dans la voiture après Maxime, c’est Jean rené qui s’y colla. Avec toute la dextérité qu’on lui connait, le boss s’attacha à remonter dans le classement et réalisa à cette occasion le meilleur temps de la voiture du weekend en 2’04 », excusez du peu.

Le dernier relais fut confié à maxime pour des raisons de …..rapidité. Non content de remonter dans la voiture, Maxime aussi rapide que l’éclair s’ingénia à remonter place par place. quand l’équipe escomptait terminer en 15ème position, au mieux 14ème, le pilote manceau entreprit de remonter sur la voiture alors placée en 13ème position qui était devant à …..2 tours. Tour après tour, seconde après seconde, Maxime finit par doubler la 777 au bout de la ligne droite des stands dans l’avant dernier tour et conquérir ainsi ce qui reste à ce jour comme le meilleur résultat de la 160 en course.

inutile de confirmer par un écrit la joie de toute l’équipe Zosh Compétition, et encore plus de celle de Pascal ROUX et Charles EMME qui terminent à la 13ème place, un peu malgré eux……

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Une belle 13ème place à l’arrivée – 12H de Magny Cours 2018

Rendez vous maintenant à Spa pour les 25 heures; à partir du 4 juillet prochain !

 Texte & photos : FC

 

 

Maxime ROBIN aux 12 heures de Magny Cours, en Fun Cup

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Pour ceux qui suivent attentivement la Fun Cup à travers ces colonnes, on ne présente plus Maxime ROBIN. Kartman de talent, Maxime est rapidement passé à la voiture ….en Fun Cup, alors qu’il n’avait pas encore son permis. Il n’a pas mis longtemps à s’adapter à la discipline, puisque lors de sa 1ère saison dans la discipline, en 2015, il a réussi à décrocher la 3ème place au classement général, en compagnie de son père, Didier et de son frère ainé Arnold.  3 podiums en 2016, une première victoire en 2017, et toujours classé dans les trois premiers du championnat.

Depuis le début de la saison 2018, le pilote manceau a changé de terrain de jeu en pilotant des prototypes, toujours dans des courses d’endurance, au sein de l’équipe « SO24 » avec l’objectif des 24 heures du Mans. D’ailleurs, Maxime participera à la course d’ouverture des prochaines 24 heures du Mans – « Road to le Mans » – au volant d’un prototype LMP3.

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La LMP 3 des frères Robin – VdeV Castellet 2018

Ca n’empêche pas le jeune pilote de revenir régulièrement à ses anciennes passions en reprenant le volant d’une Fun Cup, comme au Mans, lors de la dernière épreuve de Fun Cup disputée début mai. Fidèle à la voiture « 275 » et toujours en famille, Maxime à pris la tête de la course dès le départ, pour finir sur le podium, en 3ème position.

Toujours aussi enjoué à l’idée d’en découdre en peloton, Maxime fera partie du Zosh Compétition pour les 12 heures de Magny Cours qui se dérouleront le 9 juin prochain, et roulera sur la… « 160 », en compagnie de Pascal ROUX et Charles EMME. Une aubaine pour la voiture de Formula Concept qui pourrait se trouver à une position fort peu habituelle pour elle, dès les essais.

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La 160 se présentera à Magny Cours avec Pascal ROUX, Charles EMME et Maxime ROBIN

A suivre !

Texte & photos : FC

8 heures du Mans : Une course difficile !

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Une course qui se présentait bien sur le papier, malgré un tirage au sort peu favorable à la 160, qui la reléguait en dernière ligne sur la grille de départ, à coté d’une autre voiture « Zosh Compétition », la 276, et derrière une … »Zosh Compétition », la 412. Inutile de dire que les anges gardiens de l’écurie mancelle devaient être en train de se divertir au moment du tirage au sort.

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La 160 sur le circuit Bugatti du Mans pour l’édition 2018 de la course Fun Cup

Bref, la course étant longue (8 heures), ça devait pouvoir s’améliorer. Pour cette troisième manche de la saison, même si c’est Pascal ROUX qui décrocha le meilleur temps de la voiture aux essais en 2’03 », c’est Stéphane TREMIER qui fut désigné pour prendre le départ de la course, en compagnie des soixante autres voitures qui ne demandaient qu’à en découdre.

A 9H00, les concurrents étaient lâchés pour les 8 heures de course prévues. Stéphane très à l’aise déjà la veille confirmait ses bonnes dispositions en récupérant deux places dans le premier tour. Il est loin le temps où débutant, il n’osait pas imposer sa voiture aux autres concurrents. Ca s’appelle l’expérience Monsieur ! Tellement d’expérience diront d’aucun, qu’après son premier relais de 40 minutes, Stéphane ramena la 160 en 40ème position, avec au passage 19 places gagnées par rapport à celle de départ.

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Stéphane TREMIER effectua un beau premier relais sur la 160 – 8 heures du Mans 2018

Malheureusement, Charles EMME désigné comme second « relayeur » connut un soucis de démarreur, les mécaniciens poussant la voiture pour la faire redémarrer. « C’est incroyable » dira « JP », le « sorcier » qui officie sur la 160 depuis de nombreuses années comme mécanicien, et d’ajouter « aucun problème aux essais et sur les deux premières courses, et une simple cosse peut nous ruiner le weekend ». « JP » n’était pas au bout de sa déception ! Charles dut passer par la case « carburant », bien que la voiture n’ait effectué qu’un seul relais, et donc pas de nécessité de faire un ravitaillement. Mais comme la course automobile est une science, et qu’avec Jean René DEFOURNOUX, comme team manager, nous disposons d’un stratège de qualité, il intima l’ordre à Charles de passer par la pompe à essence, Stéphane TREMIER étant rentré aux stands sous « safety car ». L’idée, gagner un temps précieux qui permettra de compter les secondes (minutes ?) gagnées à la fin de la course. Prudent, Charles assura un relais rapide et sécurisé, en roulant régulièrement sous les 2’04″, et en ramenant une voiture « neuve » pour le troisième relayeur, en l’occurrence Pascal ROUX. Le problème de démarreur n’étant pas solutionné « définitivement », les mécaniciens décidèrent d’intervenir sur la voiture avant le retour en piste de la 160. Capot levé avec efficacité, diagnostique réalisé en quelques secondes, et autant de vélocité pour refermer le capot et renvoyer la voiture en piste, mais cette maintenance « curative/prédictive » coûtera malgré tout 7 minutes à la 160. Heureusement, le relais de Pascal sera entrecoupé de drapeaux jaunes à chaque tour – de nombreuses voitures faisant des figures et quelques hors piste dans les gravillons et l’herbe du circuit – et les quelques minutes perdues pour le démarreur n’auront pas une grande incidence sur le classement.

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La 160 à l’amorce de la ligne droite des stands – 8 heures du Mans 2018

A 11H10, la voiture revient aux stands pour un nouveau changement de pilote et permettre au public venu en masse sur le circuit sarthois de redécouvrir l’un des pilotes les plus véloces au volant de la 160….Didier HOUAL. L’apanage des « pros » c’est de se fondre dans les conditions les plus difficiles. Et Didier fait partie de ces sportifs atypiques qui peuvent prendre part à une épreuve au pied levé. Absent lors des essais, parce qu’occupé à d’autres joies de la vie, Didier a débarqué dimanche vers 9H30 pour s’habiller et monter dans la voiture à ….11H10, après avoir effectué sa dernière course à Lédenon, en octobre 2017. Pas désemparé, Didier, prudent lors de ses premiers tours va progressivement accéléré la cadence pour atteindre les 2’05″ en quelques boucles, et puis se caler sur un temps de 2’02″ – 2’03″, et ainsi  apporter sa pierre à l’édifice de l’évolution de la 160 vers le haut du classement général de la course.

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La bagarre a été rude entre les 60 concurrents engagés – 8 heures du Mans 2018

A la mi-course, soit après 4 heures de roulage, la 160 pointe en 31ème position. Un tableau de marche respecté, même si le « problème » de démarreur – ayant couté 7 minutes – a ralenti la performance. « Sans ce problème de démarreur, et le temps que ça nous a coûté, nous serions en 22ème position » précise Pascal ROUX.

Qu’importe, la voiture va bien et l’équipage homogène tient l’objectif fixé en terme de temps au tours. Les relais s’enchaînent sans autres problèmes et tous les espoirs sont permis. Les stratèges (nous tairons ici leurs noms !) reprenant le contrôle de la situation commencent à échafauder les scénarios les plus brillants. Considérant les temps au tour, la fiabilité de la voiture, le coefficient de fatigue des pilotes, la consommation, le trafic sur la piste et tout un tas de paramètres que nous ne pouvons révéler dans ces colonnes, de peur que la concurrence s’en empare à notre détriment, la 160 doit finir autour de la 18ème place au classement général. Après une course tronquée à Spa et la sortie de piste de Pascal ROUX, et d’une course un peu terne à Dijon, dont le résultat ne reflète pas la qualité du team, une place dans le « top 20 » au Mans (sur les terres du Zosh Compétition) ne pouvait que satisfaire les « cohabitants » de la 160.

Las, l’histoire ne s’écrivant pas à l’avance, même et surtout en sport automobile, c’était sans compter sur les quelques heures de course qui restait à disputer avant le drapeau à damiers. Stéphane TREMIER qui repartait pour son dernier relais du weekend se faisait surprendre par un concurrent qui partait en tête à queue devant lui, et revenait sur la 160 (en relâchant les freins) pour le percuter à l’arrière gauche. Les espoirs de l’équipage étaient stoppés net sur le bord de la piste du Mans. Certes, une dépanneuse vint prendre la 160 en charge pour la ramener aux stands, certes les mécaniciens s’affairèrent autour du « délit » pour la remettre en état, certes la voiture reprit la piste pour terminer la course, mais pour le classement général, en repartant en ….55ème position, le moral n’était pas au beau fixe au sein de l’équipage de la 160.

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Pascal ROUX avant d’aller goûter les saveurs du bac à sable ! – 8 heures du Mans 2018

Par ailleurs, l’histoire faillit se répéter puisque Pascal ROUX, dans son dernier run, alla prendre la température du bac à sable du virage « aux bœufs ». « Je suivais la 82 (une autre voiture du Zosh Compétition – NDLR) que j’avais laissé passer par mégarde, croyant que c’était la 275 (une autre voiture du Zosh Compétition qui se battait pour le podium au général – NDLR) et en arrivant au freinage du virage « aux bœufs » alors que nous étions en paquet derrière une voiture moins rapide, la 82 s’est décalée sur la gauche et j’ai pensé qu’il allait doubler la voiture plus lente avant le premier virage à gauche, et en retardant mon freinage, je pouvais espérer passer cette voiture plus lente dans le virage. Et de compléter, or, la 82 est revenue sur la trajectoire initiale, je n’avais plus le temps de freiner, j’ai tiré tout droit, heureusement sans dommage ».

Didier HOUAL eut la lourde tache de finir la course, et passa la ligne d’arrivée en 52ème position. Un très mauvais résultat, eu égard au début de course de la voiture. Même Jean René, le boss, y alla de son commentaire « C’est vraiment dommage, sans cet accident, la 160 pouvait terminer dans le top 20 ».

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La 82 termine en 38ème position – 8 heures du Mans 2018

Un début de saison un peu problématique pour la Fun Cup 160 aux couleurs de Formula Concept, qui après trois courses ne figure qu’à la 30ème place du classement du championnat.

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Les 5 voitures engagées par le « Zosh Compétition  » avant la course – 8 heures du Mans 2018

Coté Zosh Compétition – qui rappelons le engageait 5 voitures – les fortunes ont été diverses. La 275 aux mains expertes de la famille Robin – qui faisait une pige au Mans – termine en 3ème position et monte donc sur la podium. La 276 termine en 26ème position, tandis que la 82 passe la ligne d’arrivée en 38ème position. Quand à la dernière voiture engagée, la 412 (celle des Patrick et du Paulo !) même si elle n’a pas franchit la ligne d’arrivée (accident dans les derniers tours), elle est tout de même classée en 41ème position.

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Une course, un podium (3ème), la famille Robin n’a rien perdu de son talent – 8 heures du Mans 2018

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La 412 (ici Patrick SOUBRANE) la voiture la mieux classée au championnat de l’écurie Zosh Compétition – 8 heures du Mans 2018

Rendez vous pour la 4ème manche le 9 juin sur le circuit de Magny Cours pour une course de 12 heures qui se terminera de nuit !

 

Texte & photos : FC

 

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