La 435 rencontre des problèmes de pneus à Jerez
Nous l’avons souvent écrit, les courses se suivent et ne se ressemblent pas. Encore une fois, cet adage s’est confirmé pour la seconde course de Jerez qui se déroulait dimanche dernier dans un format de 7 heures non stop.
Après une belle 13ème place, le samedi dans la première course du weekend, tous les espoirs étaient permis pour l’équipage de la 435. On voyait déjà les pilotes tirés des plans sur la comète, certains se contentant d’une place entre la 15ème et la 20ème place, d’autres n’hésitant pas à voir leur voiture préférée dans les dix premiers de la course. Las, pour l’ensemble, il faudra déchanter, la voiture n’ayant pas réussi à dépasser la…..26ème position en course.
La stratégie de la veille ayant fait recette, c’est Paul CORDUAN qui prenait de nouveau le départ de la course du dimanche matin. Il paraissait moins en verve, puisque à l’issue du premier tour, il n’avait gagné q’une seule place au classement (la veille, il en avait gagné 5 dans le premier tour). Les problèmes ne se faisaient pas attendre, puisque le pilote breton rentrait aux stands à l’issue de 30 minutes de course, se plaignant d’un problème de blocage de roues intempestif. Après un rapide contrôle, l’équipe ne décelait rien d’anormal, et la voiture repartait en piste, en 39ème et dernière position, en ayant perdu 2 tours au passage. Les relais se succédèrent pour les autres pilotes, avec toujours les mêmes problèmes de blocages de roues au freinage de presque chaque virage du circuit. Charles EMME se plaignant même de ne pas avoir confiance dans la voiture.
Comme si les problèmes de freins ne suffisaient pas, Didier HOUAL – auteur du meilleur tour en piste en 2’09 » – rentrait aux stands pour un changement de pilote, en oubliant de passer par le ravitaillement en essence, et …… »hors fenêtre ». C’est Pascal ROUX qui repartait au volant de la voiture pour…….un tour, avec à la clé un arrêt à la pompe à essence, et se faisait arrêter pour un « stop and go » à titre de pénalité pour avoir changé de pilote hors fenêtre. Après toutes ces péripéties, Pascal pensait pouvoir enfin rouler à sa main. C’était sans compter avec les autres participants qui à l’occasion d’une sortie de piste, permettaient au « safety car » de prendre la piste et de neutraliser la course. « Un relais de 40 minutes avec seulement 2 tours chronométrés » s’exprimera Pascal en descendant de la voiture.
Lorsque Paul CORDUAN reprit le volant pour son 2ème relais, tous les espoirs étaient permis, les problèmes de freins semblant s’estomper. Malheureusement, il devait rentrer aux stands pour faire changer un pneu……crevé. Vu l’état du pneu, toute l’équipe avait vite compris que les problèmes de freins et de tenue de route n’étaient pas du passé. Il faudra d’ailleurs changer un second pneu largement « sur-usé » peu avant l’arrivé de la course.

Le pneu avant gauche de la 435 – 10H de Jerez 2019
Avec une 26ème place au classement général, inutile de dire que les ambitions du départ n’étaient pas satisfaites. Certes, les problèmes de freins et de tenue de route n’avaient rien arrangé, mais l’arrêt du début de course et l’erreur de ravitaillement notamment avaient faire perdre un temps précieux à la 435.

Le pneu avant droit de la 435 – 10H de Jerez 2019
L’origine des problèmes de la course fut découvert à l’issue de celle-ci. La casse d’une pièce de la répartition de freinage était la cause des problèmes de blocages de roues.
Après ce galop d’essais sans conséquence, les courses de Jerez ne comptant pas pour le championnat, ce n’est pas moins de 66 voitures qui se retrouveront sur le circuit du Mans pour une course de 8 heures à la fin du mois de mars. Il faudra être prêt et avoir un peu plus de chance, parce que celle-ci comptera pour le championnat.
Texte & photos : FC