Archives mensuelles : novembre 2018

Budget bouclé pour 2019 !

La fin de l’année n’est pas encore là que Formula Concept peut d’ores et déjà annoncé que le budget nécessaire à l’engagement d’une Fun Cup – en l’occurrence la 435 – est bouclé pour la saison 2019. 

On peut même affirmer que l’on retrouvera la voiture aux couleurs noire et verte pour l’intégralité du championnat, soit 7 courses, qui débutera fin mars 2019 sur le circuit Bugatti du Mans. Il va de soi que l’on retrouvera également la voiture aux couleurs de Mobility Tech Green aux 25 heures de Spa Francorchamps, au mois de juillet prochain. 

Quelques pilotes sont également connus. pascal ROUX, Charles EMME et Didier HOUAL devraient former l’ossature de l’équipage de la saison 2019. On  ne change pas une équipe qui…..pourrait gagner ! 

Malgré tout, il pourrait y avoir quelques surprises, telle la participation à la course d’ouverture sur le circuit de Jerez, en Espagne. Si la décision n’est pas encore prise, les négociations vont bon train….. (de pneus, bien sur !). Un nouveau pilote pourrait également rejoindre le trio habituel. Mais le mercato d’hiver n’étant pas encore terminé, les tractations sont toujours en cours. 

A suivre !

Texte & Photos : FC

Au revoir la 160 !

 

le 21 octobre 2018, théâtre de la dernière course du championnat de France de Fun Cup 2018, disputée sur le circuit de Nogaro, à l’occasion d’une course de 8 heures, a vu la dernière course de la « 160 » en Fun Cup. En effet, cette voiture sera retirée du plateau et ne participera pas au championnat 2019.

Les raisons en sont simples, et pour ceux qui pourraient penser que c’est une histoire de budget, ils en seront pour leur frais. C’est beaucoup plus administratif.

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Si vous lisez ces colonnes avec toute l’assiduité que l’on attend de vous, et si vous suivez avec un intérêt non dissimulé, voire certain les aventures de notre voiture, vous savez que le châssis de la Fun Cup « 160 », engagée sous les couleurs de Formula Concept, a été entièrement détruit lors de la course des 25 heures de Spa qui se déroulait les 7 et 8 juillet derniers. Reconstruite en un temps record grâce à l’efficacité des équipes du Zosh Compétition, cette reconstruction a nécessité un châssis neuf, l’ancien n’étant pas réparable. Et si vous suivez la Fun Cup d’un point de vue technico-administratif, vous n’ignorez dons pas que les voitures portent le numéro des châssis, et donc la « 160 » devient la….. »435″ pour la saison 2019.

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Le nouveau châssis ….435

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Mais comme ce sont les voitures qui marquent des points, l’organisateur a accepté une dérogation pour que la « 435 » reste ….. »160″ jusqu’à la fin de la saison 2018.

Pour ceux qui ne suivraient pas, n’ayez crainte, des cours de rattrapage auront lieu pendant l’hiver, les inscriptions ne sont pas nominatives et seront confidentielles ……..

Texte & Photos : FC

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Ligier JS2 R, nouvelle voiture du championnat Fun Racing Cars ?

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Nous avons évoqué dans ces colonnes la possible disparition de la Mitjet dès la saison 2019. Nous avions même précisé que la compétition automobile ayant horreur du vide, une nouvelle discipline pourrait voir le jour dès le mois de mars 2019, date retenue pour la 1ère course des Fun Racing Cars.

Exit la Mitjet, bienvenue la ……Coupe Ligier ? C’est en tout cas ce que l’on croit savoir depuis la présentation de la Ligier JS2 R sur le circuit de Magny Cours ces derniers jours, en présence des responsables de M3, société organisatrice des Fun Racing Cars.

Deux exemplaires de la toute nouvelle Ligier JS2 R étaient présentes lors de ces trois journées de test qui se sont déroulées du 14 au 16 novembre 2018 sur le circuit nivernais. Les « anciens » se rappelleront qu’il y a déjà eu une Ligier JS2 à moteur Ford, et qu’elle avait même terminé à la 2ème place aux 24 heures du Mans 1975, aux mains de Jean Louis LAFOSSE et de Guy CHASSEUIL.  Les puristes ne manqueront pas de rajouter que cette même voiture avait également terminé 1ère au Tour de France Automobile, en 1974, aux mains de Gérard LARROUSSE, Jean Pierre NICOLAS et Johnny RIVES. Petite précision, le moteur de la voiture du Tour de France étant un « Masérati », jugé moins fiable pour une course aussi longue que les 24 heures du Mans.

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La Ligier JS 2 seconde des 24 heures du mans 1975

Puisque nous faisons un peu d’histoire…… Ligier est surtout connu pour avoir participé pendant plusieurs saisons au championnat du Monde de Formule 1, avec son pilote fétiche, Jacques LAFITTE qui gagna pour la 1ère fois en Suède en 1977. Ligier évoque également quelques voitures …..sans permis, bien loin des standards de la compétition automobile. Il n’en reste pas moins, qu’il y a quelques années, un homme d’affaires français – Jacques NICOLET – a décidé de faire revivre la marque tricolore chargée d’histoire.

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Ligier JS2 R  sur la piste de Magny Cours le 14 novembre 2018

Depuis, de nombreuses voitures de course sont sorties des ateliers de Onroak Automotive sous la maque Ligier, trustant les victoires sur tous les circuits du monde, et notamment aux Etats Unis. Plutôt des « sport prototypes » type le Mans, mais jamais de « GT », c’est désormais chose faite.

La JS2 R est donc la voiture présentée à Magny Cours cette semaine. Une vraie GT avec un intérieur de « proto » moderne, destinée à la course bien évidemment. Coté technique, la nouvelle Ligier est motorisée par un Ford 3,7 litres développant 330cv, dans sa version …… Fun Racing Cars, pour un poids de 980 kgs. Dotée d’un réservoir de 100 litres, la Ligier JS2 R dispose également de freins « Brembo », d’un embrayage centrifuge (pas de pédale d’embrayage donc !), elle dispose de plus d’amortisseurs réglables, des palettes au volant et même d’un pare brise chauffant. Quand on sait, que le pilote dispose d’un pédalier réglable, d’une colonne de direction ajustable, ainsi que le siège bien entendu, il y a fort à parier que tous les pilotes, petits, grands….. trouveront la position nécessaire pour de belles performances. Enfin, et ce n’est pas la moindre information, cette voiture reprend le train arrière du prototype « P2 » de la marque.

Jean René DEFOURNOUX – la boss du Zosh Compétition a eu l’occasion d’en prendre le volant pendant ….5 tours. Certes, c’est peu pour établir un avis définitif, mais à voir son sourire à la descente de la voiture, les superlatifs allaient de pair avec l’essai. Pour résumer en un mot…… Topissime. « Une voiture bien née » pour Jean René DEFOURNOUX particulièrement impressionné par la souplesse du moteur et ses montées en régime, puis d’ajouter « l’esprit d’une Fun Cup avec le double de puissance ».

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La suspension arrière de la Ligier JS2 R 2018

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Le groupe motopropulseur de la Ligier JS2 R 2018

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Le petit volant de la Ligier JS2 R 2018

Il ne reste plus qu’a M3 de séduire les propriétaires de Mitjet pour voir un championnat disputé en 2019 sur les circuits français. Mais c’est peut être aller un peu vite en besogne….. Verra t’on cette nouvelle voiture sur les circuit des championnats Fun Racing Cars ? La réponse dans quelques semaines.

A suivre !

Texte & Photos : FC + Divers

 

 

Quel avenir pour la Mitjet ?

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Nogaro 2018 – La dernière course des Mitjet endurance ? – 4 heures de Nogaro 2018

La Mitjet, c’est cette formule qui ouvre les débats de la Fun Cup, dont les courses sont moitiés moins longues, et se déroulent généralement le samedi précédent la course de Fiun Cup. Si la Fun Cup fait le plein à chaque course, ce qui oblige d’ailleurs, les organisateurs à établir une liste d’attente sur certains circuits, ce n’est pas (plus ?) le cas de la Mitjet. Et pourtant cette dernière recèle d’intérêts avec un moteur plus puissant que la celui de la Fun Cup (235 cv pour la Mitjet contre 170 cv pour la Fun Cup), un « look » de voiture de course, mais tout cela ne semble plus suffisant.

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La Mitjet n°40 du Zosh Compétition, vainqueur du championnat 2018 – 4 heures de Nogaro 2018 

A Nogaro, lors de la dernière manche du championnat, les Mitjet étaient au nombre de…..18. pas facile de cette façon de rentabiliser les investissements nécessaires à l’organisation d’une course pour l’organisateur. Même si sur les autres épreuves du championnat, le nombre était un peu plus élevé, il n’a jamais dépassé les 30 voitures.

Il se murmurait dans le paddock de Nogaro que la discipline ne retrouverait pas le chemin des circuits, la saison prochaine. Un coup dur pour les concurrents qui n’avaient pas encore fini d’amortir leur voiture. Peu de chance qu’on puisse reclasser les Mitjet dans d’autres disciplines (TTE ?), alors, il reste aux « heureux » propriétaires de ces machines devenues obsolètes, à les reconvertir en « trackdays » – et encore, avec un poids inférieur à 800 kgs, elles ne sont plus acceptées sur les circuits français –  ou en jardinière de fleurs pur ceux qui disposent d’un grand jardin.

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La Mitjet n°74 engagée par Formula Concept au Castellet – 4 heures du castellet 2018

Dans tous les cas, la course automobile a horreur du vide, et il faudra bien remplacer la discipline manquante, dès le début de la saison 2019, le cas échéant. Il se dit par ci par là qu’une nouvelle voiture plus belle, plus puissante, plus compétitive, de belle facture puisque construite par un constructeur de renom viendra bientôt remplacer la « défunte » Mitjet.

A suivre !

Texte & Photos : FC

Le Zosh Compétition, champion Mitjet 2018 !

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Premier titre de champion de France pour le Zosh Compétition qui décroche la victoire à l’issue d’une saison menée avec talent par les pilotes de la voiture n°40.

Premier titre également pour Jean René DEFOURNOUX – qui bien que titulaire d’une carrière au plus niveau, avec 7 participations aux 24 heures du Mans – décroche le 1er titre de sa carrière. Quand on sait que l’engagement de Zosh Compétition en Mitjet ne date que de 3 ans, on mesure la qualité de préparation des voitures, tant au niveau des performances que de la fiabilité.

 

Chapeau à toute l’équipe !

Texte & Photos : FC

Les 8 heures de Nogaro, une course de …..4 heures !

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Après les péripéties météorologiques du matin, la direction de course décidait de relancer la course à 13 heures pour une durée de 4 heures. Pour éviter les réclamations en tous genres des concurrents, le Directeur de course imposait que les voitures repartent – sur la grille de départ – conformément aux résultats des essais, et non pas en fonction du classement constaté à l’arrêt de la course du matin. Et pour cause, la course du matin n’étant pas considérée comme une course, et donc ne faisant pas l’objet d’attribution de points. Un revers pour la 160 qui partie de la 54ème position sur la grille de départ était revenue – sous safety car – en 35ème position à l’arrêt des hostilités du matin, à cause du brouillard. Et oui, quand on gère bien les changements de pilotes et les ravitaillements, on gagne du temps. Certes, une course doit se gagner sur la piste, mais la stratégie dans les stands ça compte. Tant pis, pour ce second départ, tout était donc à refaire.

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La visibilité n’était pas au rendez vous ! – 8 heures de Nogaro 2018

13H00, relance de la course ou vrai départ, c’est selon, avec Stéphane TREMIER au volant. Départ prudent pour ne casser l’auto dans les premiers tours, surtout que quelques concurrents étaient particulièrement remontés après l’interruption. Et en même temps (ça me rappelle un slogan présidentiel !) Stéphane n’amusa pas le terrain, et réussit à reprendre près de 10 places lors des 40 minutes de son relais. Stéphane se sentait tellement bien dans la voiture qu’il réalisera même le meilleur temps du weekend de la 160, en 1’48’’. Quand on sait que les meilleurs – vous savez ceux qui gagnent tous les weekends – roulaient en 1’45’’, la performance est à souligner.

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La 160 avant l’interruption de la course – 8 heures de Nogaro 2018

Coté Zosh Compétition, si la 82 prit un excellent départ avec au volant Antoine WEIL, un moniteur de la formation « Driving Koncept » de Lédenon, plus habitué aux performances des « LMP3 « , excusez du peu, du coté de la 412, le survolté « Paulo » auteur d’une belle performance aux essais, ne put éviter le contact avec une autre voiture, et dut repasser par les stands pour une réparation de plusieurs minutes, mettant fin aux espoirs de l’équipage de bien figurer au classement de la course. La voiture repartit en 57ème position. Pas simple.

Pour la 160, le plan de marche arrêté par l’équipage semblait respecter, et la voiture effectua une remontée dans le classement, de la 54ème place, jusqu’à la 30ème, avant que Pascal – prit par une envie soudaine de nature – décide de quitter la piste pour une excursion dans l’herbe juste en face des stands. Toute l’équipe de l’autre coté du muret des stands retint son souffle, avec l’espoir que la voiture ne s’arrête pas dans le mur, ruinant ainsi tous les espoirs de cette dernière course. Plus de peur que de mal, puisque la 160 reprit le cours normal de la course sur ….la piste. Mais au passage, la voiture noire et verte avait perdu 5 places. C’est dire que les écarts étaient faibles entre les concurrents. « Je suivais une voiture un peu moins vite – déclara Pascal  – et je voulais la prendre à l’aspiration dans la ligne droite, mais je suis sorti trop large de la courbe à gauche avant la ligne droite des stands, et je suis parti sur l’herbe ». Rien de grave, à part peut être pour l’égo du pilote rennais, faisant ainsi une démonstration de son manque de prudence, en l’espèce.

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La 82, la meilleure des « Zosh » à Nogaro – 8 heures de Nogaro 2018

Les « runs » suivants n’apportèrent pas grand-chose à la course, si ce n’est que l’une des voitures de tête – la 413 – alors 3ème du classement de la course tomba en panne d’essence à 3 tours de la fin de course. Stratégie quand tu nous tiens.

La 160 a passé la ligne d’arrivée en 36ème position, deuxième voiture du Zosh Compétition au classement général de la course, derrière la 82 en     21ème position, et devant la 412 qui termine en 55ème position.

Déjà la 7ème course et dernière d’une saison 2018 « à oublier » pour Pascal ROUX. « Trop d’accidents, de sortie de piste et de réparations en tout genre ». Il est vrai qu’en comparaison des saisons passées, le classement final du championnat 2018 ne sera pas en progression.

Allez vite pensons à 2019, une nouvelle histoire à écrire.

Texte & Photos : FC