
Pas de pistolet, mais des chevaux (sous le capot) pour ce « road movie » manceau haletant jusqu’au drapeau à damiers, avec une « guest star », la pluie.

La pluie était bien au rendez vous ce weekend – 8 heures du Mans 2016
Du bon, notamment pour la 160 qui aux essais a réussi à descendre les temps de la 179 – en 2015 – de plus de 4 secondes. Il faut dire que « feu » la 179 était mue par un moteur Evo1 qui rendait près de 40cv à la 160 équipé de son Evo3 depuis le début de la saison 2016. Un temps de 2’07 réalisé par Pascal ROUX lors des essais libres. Malheureusement, le pilote parisien ne réussira pas à rééditer sa performance lors de la séance d’essais qualificatifs, laissant au « revenant » Didier HOUAL, le soin de qualifier la voiture avec un temps de 2’08. Beau retour pour un pilote qui n’avait pas participé à l’édition 2015, et dont la dernière course remonte à 7 mois (8 heures de Lédenon 2015)

La 160 dans la ligne droite des stands – 8 heures du Mans 2016

Didier HOUAL de retour sur les circuits – 8 heures du Mans 2016
Las, le tirage au sort qui suit chaque séance d’essais en Fun Cup ne fut pas vraiment favorable à la 160 qui se retrouva en avant dernière ligne sur la grille de départ, soit la 50ème position sur 51 voitures engagées. « C’est rageant nous dit Pascal ROUX, on n’avait pas fait un temps canon, mais de là à partir en fond de grille. Et d’ajouter, mais c’est le jeu ».
Les débuts sur la 160 du régional de l’étape, Jean Sébastien LANDRY furent exemplaires. Précis dans son pilotage, soucieux de préserver la voiture, les deux séances d’essais lui ont permis de bien appréhender les difficultés du circuit et de la voiture. « Je me suis donné comme objectif de faire attention à la voiture, et précisant, je dois être un peu tôt au freinage, mais je préfère assurer ».

« Jean Seb » concentré avant de prendre la piste – 8 heures du Mans 2016
Du moins bon pour les autres voitures du Zosh Compétition, notamment la « first » d’entre elles, la 275 de la famille Robin, également défavorisée par le tirage au sort, partant en 22ème position sur la grille, mais effectuant une belle remontée dès les premiers tours de course. Quelques problèmes de moteur pour la 71 (autre voiture engagée par le Zosh Compétition) en début de séance, complétés par des réglages de châssis nécessaires pour faire avancer la voiture dans le bon sens. Tout rentrera dans l’ordre pour la fin des essais et la course.

La 275 de la famille Robin, auteur d’une belle course – 8 heures du Mans 2016
Du bon également lors de la course, avec une remontée de la 160 lors du premier relais qui partit 50ème remontera jusqu’à la 24ème position en 40 minutes de course. « Pascal était agacé par le tirage au sort lance Charles EMME, et de préciser, tellement agacé qu’il a décidé de prendre le départ. L’énervement ça peut se révéler un excellent moteur ».
Du bon également avec un équipage homogène roulant quasiment dans les mêmes temps, et permettant de maintenir la voiture dans la première moitié du classement de la course.
Des brutes, il y en eut quelques-unes sur le circuit, à voir l’état de la carrosserie de certaines voitures, et d’aucunes n’eurent aucune trace à montrer, bien qu’ayant eu quelques frottements au cours de la course, à commencer par la 160, alors pilotée pas Pascal ROUX qui s’appuya sur un concurrent au freinage du raccordement. « Je suivais cette voiture depuis un tour, et j’étais plus rapide indique Pascal, j’ai décidé de retarder mon freinage au raccordement pour être devant au début de la ligne droite. Mais j’ai été trop optimiste et je me suis appuyé sur la voiture que je tentais de doubler » Résultat un tête à queue sans conséquence, si ce n’est quelques secondes de perdu.

La 115 porte les stigmates de contacts « rapprochés » – 8 heures du Mans 2016
La course de la 275 de la famille Robin fut tout simplement époustouflante. Mal placés sur la grille de départ, on l’a vu, cela n’a pas empêché Maxime, Arnold et Didier de rouler dans le haut du classement et de garder la tête de la course plusieurs heures durant. Hélas, à quelques minutes de la fin de course, un safety car anéantira les espoir des pilotes de la 275 de remporter leur première course au général. La relance de la course (après la rentrée aux stands du safety car) ne sera pas favorable à Maxime qui assurait l’arrivée, et finalement la voiture ne se classera « que » 3ème de la course.

Maxime et Arnold ROBIN pendant les essais – 8 heures du Mans 2016
Une troisième place qui se transformera en …deuxième, à la suite du déclassement de la voiture n° 219 arrivée 2ème pour « aileron non conforme ».

La famille Robin sur la 2ème marche du podium – 8 heures du Mans 2016
Un déclassement « favorable » également à la 160 qui avait franchi la ligne d’arrivée en 29ème position, qui en gagnant une place marquait plus de points au championnat.
En conclusion, on peut dire que les pilotes de la 160 ont réussit leur pari de terminer la course. Certes, il eut été encore plus favorable pour l’équipe de monter un peu dans la hiérarchie, mais indéniablement, la course de Dijon sous la pluie, et la course du Mans sous …la pluie ont permis de familiariser les pilotes de la 160 avec le mauvais temps. C’est déjà une satisfaction. Notons tout de même que la 160 figure au 20ème rang du championnat avant la course de Magny Cours qui aura lieu le 12 juin prochain pour une épreuve de …12 heures non stop.

Article : FC
Photos : FC + funcup.net