L’analyse d’un événement de course comme celui qui s’est passé Nogaro pour la 179 est toujours difficile. Il y a le « vécu », par le pilote, le « vu » par l’équipe (sur le bord de la piste), et l’analyse à froid par la lecture des données de la voitures (les fameux acquis embarqués).

La 179 de retour des les stands après la sortie de route – 8 heures de Nogaro 2015
Au niveau du « vécu », tout est allé très vite et Pierre au volant à ce moment précis des essais ne se souvient plus de grand chose. Il pensait même avoir fait des tonneaux par le coté. Or, vu de la piste, et sur les écrans vidéo, la voiture a bien tourné, mais par l’avant, rebondissant sur l’avant à plusieurs reprises.

L’intérieur de la 179 après la sortie de piste – 8 heures de Nogaro 2015
Sur le bord de la piste, Jean René, le boss a bien vu passer la voiture dans la ligne droite des stands, avant l’accident. il nous précise « J’ai vu la voiture passée juste avant le crash. Je me suis dis que le pilote allait bien » puis d’ajouter « Le temps de tourner la tête pour regarder passer la 275, et j’ai entendu le bruit de la sortie de piste. En me retournant, j’ai vu la 179 qui s’élevait et retomber sur l’avant ».

Une fois la voiture de retour dans les stands, les mécaniciens ont pu « décharger » les acquis enregistré par le système embarqué de la voiture. Les informations relevées précisent que la voiture roulait à 154 KM/H au moment de la sortie de piste.

Le retour aux stands a permis de faire un premier diagnostique qui s’est malheureusement révélé définitif. Le châssis « vrillé » de la 179 va donner du travail durant l’intersaison. « Nous disposons de suffisamment de temps pour remonter une voiture durant l’intersaison » nous précise « JP », le mécanicien attitré de la 179, puis d’ajouter « le problème, c’est le coût ».
A suivre !
Article : FC
Photos : FC