8 heures de Dijon 2015 : Le bilan
Dans tout bilan, on dégage du positif et du négatif, et celui-ci ne dérogera pas à la règle. Parlons d’abord du classement. Avec une 36ème place à l’issue de la première course et une 34ème au terme de la seconde course, et si l’on compare avec les résultats 2014, le compte n’y est pas. Effectivement, la saison passée, la 179 avait franchi la ligne d’arrivée en 33ème position pour le résultat de la première course et en 32ème position pour l’arrivée de la seconde course. Pas beaucoup de différence, sauf qu’en 2014, l’équipage était débutant, et que globalement (à l’exception de Charles EMME qui courait pour la première fois à Dijon, cette année) celui-ci n’a pas beaucoup progressé d’une année sur l’autre, lorsque l’on regarde le résultat brut. Si on détaille un peu plus, il faut ajouter qu’en 2014, la voiture n’avait connu aucun problème en piste et que les arrêts pour ravitailler et changer de pilotes ne s’étaient pas éternisés. Alors que cette année, la touchette de Pascal ROUX, lors de la première course l’a contraint à repasser au stand pour vérification. Et lors d’un arrêt pour changement de pilote, toujours dans la première course, il a fallu remplacer un ressort d’échappement. Si on prend en compte le temps perdu pour ces diverses péripéties, sur la première course, on arrive à quelques 30 minutes perdues au stand. En faisant un peu de fiction, en considérant que les pilotes aient été efficaces et soient restés sur la piste, la 179 aurait pu terminer la course en…33ème position (au lieu de 36). Pas de quoi s’en relever la nuit. Et on ne peut pas chercher autant d’excuses pour la seconde course.
Au niveau des temps, là il y a eu une amélioration pour Pascal et Didier. Près de trois secondes de gagné entre la saison passée et la course de cette année. Mais cela ne se retrouve pas vraiment dans les résultats in fine. Même si Jean René DEFOURNOUX confirme les progrès « C’est mieux, on sent que tous les pilotes de la 179 progressent » puis d’ajouter « Ils n’en sont qu’à leur sixième course, et les progrès vont continuer ».
Enfin, au classement du championnat, la 179 figure à la 28ème place du classement général. Une place de perdu par rapport au Mans ou la 179 en finissant à la 27ème place de la course figurait à la…27ème place au championnat.
Au niveau du ZOSH Compétition, le bilan de Dijon est particulièrement encourageant. Au niveau de l’organisation d’abord, puisque le team manceau alignait 4 voitures à Dijon et n’a pas eu le moindre problème à les gérer tout au long du week-end. Au niveau des résultats ensuite puisque la 275 (EVO3) – la voiture phare du team – de la famille Robin termine à la 7ème place à l’issue de la première course et à la 4ème position au terme de la seconde course. Bien entendu, ces bons résultats se retrouvent également au classement du championnat, avec une belle 6ème place après deux meetings (et trois courses!). Rappelons tout de même que – dans la famille Robin – si Arnold et son père Didier totalisent quelques années de participation en Fun Cup, Maxime, le plus jeune des trois (16 ans) ne totalisent lui que …trois courses de Fun Cup, et se rapproche dangereusement des temps de son grand frère.
Un accessit tout particulier également pour la 71 – qui rappelons le roule en EVO1 – brillamment pilotée par Benoit BEAL, Fred MOUGIN, Stéphane CAMON et Christian COURTINE qui en dehors de leur 21ème place en course 1 et de leur 31ème en course 2, ont réalisé l’exploit de figurer à la 5ème place d’une des deux courses, au jeu – intelligent – des ravitaillements, et bien entendu de la vélocité des pilotes.
Quoiqu’il en soit, bon ou moins bon résultat, l’attente jusqu’à la prochaine course qui n’aura lieu que fin mai va encore être longue. Cette prochaine course – les 10 heures de Val de Vienne – sera une nouvelle épreuve sur un circuit ou la 179 (et surtout ses pilotes) n’a jamais mis les roues… Ca promet !
Article : FC
Photos : FC