BUDGET 2015
La course automobile n’y échappe pas, il faut parler « argent », si l’on veut s’engager pour une course ou un championnat. En Fun Cup, l’un des avantages, c’est qu’il n’y a pas de course à l’armement. les voitures n’évoluent pas d’une année sur l’autre, donc pas besoin de recherche et de développements, pas besoin non plus de séances d’essais interminables pour trouver les bons réglages. Quoique dans le cas qui nous intéresse, la « 179 », des séances d’essais interminables pourraient être organisées pour que les pilotes trouvent les bons réglages (freiner tard, accélérer tôt, mettre les roues ou il faut pour trouver les bonnes trajectoires…), mais ce n’est pas le sujet…pour l’instant.
Pour le budget de fonctionnement du championnat Fun Cup (hors acquisition et amortissement de la voiture), trois grands postes se dégagent. Les frais d’engagement destinés au promoteur du championnat pour lui permettre d’organiser les courses. Le poste « écurie » qui comprend tous les coûts liés au transport des voitures (camion, carburant, péages d’autoroute, chauffeur…..), auquel s’ajoutent les salaires des mécaniciens, et les frais de vie sur les circuits. Enfin, dernier poste, mais pas des moindres, les « consommables » qui regroupent les pièces détachées, le carburant pour les courses et les essais (Une Fun Cup consomme 25 litres…à l’heure), et les pneumatiques. Quand vous additionnez l’ensemble des factures, on arrive à…65.000 euros pour une saison qui comprend 7 courses. Si l’on rajoute le « graal », les 25 heures de Spa Francorchamps, en Belgique, l’addition monte à 80.000 euros.
Toutefois, il faut relativiser le budget par rapport à la discipline. La Fun Cup, ce sont des courses d’endurance de 7 à 12 heures (sans compter Spa qui en compte 25), et si l’on rajoute les essais libres et les essais qualificatifs, on arrive à une moyenne de 14H00 de roulage par meeting. Aucune autre discipline n’offre autant de roulage pour un budget de cette nature.
Reste toutefois l’incertitude de la course. Il arrive qu’il y ait quelques accrochages entre concurrents, ou des accidents et sorties de piste diverses qui occasionnent des coûts supplémentaires (voir les 8 heures du Castellet 2014). Quand on sait qu’un capot avant coûte 600 euros, un capot arrière 1000 euros, une portière 500 euros…que tout cette carrosserie est en « plastique » et donc vulnérable. Si l’on rajoute la peinture, le montage et réglages divers, le coût peut se révéler important, et renchérir le budget d’une saison.
En conclusion, la course automobile reste un fabuleux vecteur d’image et d’émotions, mais tout cela a un coût. La chasse aux sponsors est donc lancée pour pouvoir retrouver la Fun Cup n°179 sur les circuits du championnat de la discipline en 2015. Bien entendu, nous ne manquerons pas de vous tenir informé du résultat de nos recherches.
Article : FC
Crédit photos : P Martinoli – FC – Alexis Goure